2. De Rémalard à Moutiers-au-Perche (TCP)
A découvrir sur le chemin :
A Rémalard, l’église Saint Germain l’Auxerrois présente une abside et un porche romans.
A quelques kilomètres, le château de Voré fut acquis par le philosophe Helvétius en 1743.
Un peu plus loin, on aperçoit la tour-donjon de Beauregard construite sur le lieu de l’une des quatre tours de surveillance de Guillaume le Conquérant pendant le siège de Rémalard en 1077.
En lisière de la forêt de Saussay, la Butte du Château est une ancienne motte médiévale.
Au lieu-dit Le Libérot, on traverse l’ancienne Route Royale Paris-LeMans qui, selon la tradition orale aurait été le «chemin montant, sablonneux, malaisé» du «Coche et la Mouche» de La Fontaine.
A Moutiers, l’église Notre-Dame du Mont Harou, d’origine romane, édifice remarquable.
Egalement quelques vestiges de l’antique abbaye Saint Laumer sur les bords de la Corbionne (première édification en 575).
Les 3 patrimoines à découvrir
- Histoire
Eglise Saint-Germain-d'Auxerre
Saint-Germain d’Auxerre est un saint gallo-romain qui vécut au début du Ve siècle. Légat du pape Célestin 1er en Grande-Bretagne il y consacra Saint-Patrick, apôtre des Irlandais.
L’église est, comme beaucoup d’églises du Perche, de structure romane (XIIe siècle) dont il reste la façade occidentale avec son porche à double archivolte, la nef et l’abside semi-circulaire. La tour du clocher de plan carré fut construite au XIVe siècle et couverte au XVIIe siècle d’une toiture en dôme à pans et surmontée d’un campanile. A la Renaissance (XVe et XVIe siècles) la nef a été agrandie de deux bas-côtés, celui du sud formant un alignement de cinq pignons où les gargouilles semblent prendre naissance dans les contreforts.
A l’intérieur la nef est couverte d’une charpente lambrissée en berceau. Un buffet d’orgue néo-gothiqe de 1856 habille un instrument restauré en 1990 et sur lequel sont régulièrement donnés des récitals. De belles statues en bois polychromes des XVIe et XVIIe siècles et des tableaux du XVIIIe siècle ornent également cet intérieur.
Enfin, peut être admirée une belle série de vitraux signés Charles Lorin (célèbre maître-verrier chartrain), installés à la fin du XIXe siècle. Dans le bas-côté nord se trouve, par exemple, un vitrail mémoriel qui rend hommage aux soldats de Rémalard tombés sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale. Ce vitrail remarquable n’est malheureusement pas signé.
- Histoire
Le château de Voré - XVIIe
Bâti vers 1685 en pierre de taille « à la moderne » d’après les dessins d’Hardouin-Mansart, le château de Voré fut acquis en 1719 par Louis Fagon, intendant des Finances, fils du célèbre médecin de Louis XIV. De style classique le logis en pierre blanche se compose d’un corps central encadré de deux ailes latérales en retour. Le tout est couvert d’un comble brisé « à la Mansart » percé d’une suite de lucarnes. Fermée par une grille en fer forgé la cour d’honneur est cernée de fossés (sauts-de-loups).
Un ensemble de communs, un pavillon octogonal, dit « de Madame Helvétius », un parc à l’anglaise et une ancienne tuilerie viennent compléter le domaine.
En 1743, Voré devint propriété de Claude-Adrien Helvétius (1715-1771), ami de Voltaire et de Diderot, qui en fit sa résidence favorite. Fermier Général par la faveur de la reine Marie-Leczinska, Helvétius épousa en 1751 la comtesse de Ligniville d’Autricourt qui l’incitera à habiter Voré. Il y séjournera huit mois de l’année, gérant le domaine et se consacrant à la littérature. Il écrira à Voré ses principales œuvres dont son essai « De l’Esprit », paru en 1757 sans nom d’auteur. L’ouvrage dans lequel Helvétius exposait ses théories philosophiques fit scandale : dénonçant les abus des courtisans, il appelait à des réformes sociales qui soulevèrent l’indignation de la famille royale et des Grands.
Mettant en application ses principes de générosité, Helvétius s’est employé à soulager la misère des paysans en créant des ateliers (dentelle au point d’Alençon, bonneterie). Il voulut même installer de hauts-fourneaux mais se heurta à la farouche opposition des maîtres de forge de la contrée.
A sa mort, le 26 décembre 1771, Helvétius laissa deux filles. La cadette, héritière de la terre de Voré, épousa en 1772 le comte d’Andlau. Les descendants du philosophe habitent toujours le château.
Cette propriété privé ne se visite pas. - Point de vue
Point de vue
Joli point de vue sur la vallée de la Corbionne
Description
- A Rémalard, de l'Eglise Saint Germain, prendre la petite route goudronnée en direction du cimetière. Le dépasser, au Stop, traverser la déviation de Rémalard et poursuivre jusqu’à la Bretonnerie. En arrivant à la ferme, suivre tout droit le chemin de terre qui longe l’arrière des bâtiments. Après 1,5km tout droit entre prés et champs, derrière le château de Voré, le chemin devient tortueux mais évident.
- Le suivre jusqu’à l’entrée des Aubées, puis prendre à Droite (D) le chemin goudronné qui mène en 500m à une petite route goudronnée
- A la route, à Gauche (G) sur 350m, puis premier chemin empierré à D.
- A 500m, à un carrefour en "T", à D par un chemin de terre qui devient goudronné au Perrier. Au bout de 750m, le chemin aboutit à la D38. Prendre à A D sur 20m et aussitôt petite route à G.
- Au premier carrefour, à 300m, à G direction Beauregard, et 30m plus loin, dans le virage, prendre le chemin de terre en face. 1km plus loin, traverser un chemin goudronné puis un chemin de terre sur 300m, et au bout de 500m, arriver à la D38 à nouveau. Attention au passage.
- 130m plus loin, pénétrer dans les bois de Saussay, à G, en ouvrant la barrière. La refermer soigneusement. A partir de ce point, le chemin est balisé VTT en Rouge jusqu’à proximité de Moutiers.
- Suivre le chemin évident (boueux par endroits) sur 1,25km jusqu’à une autre barrière (même manœuvre) et suivre à G le chemin à la lisière du bois, qui après 400m, devient carrossable et passe sur la digue d’un étang.
- Dans la petite clairière, voir le panneau explicatif sur la Butte du Château. Possibilité de s’y rendre et de revenir par le même chemin (à pied uniquement). Suivre la petite route à D. A 1km, au premier carrefour, prendre à G, passer près de la ferme de la Rue (Les jardins de la Rue, maraichers), le chemin devient empierré (après La Rue, au premier carrefour, du calvaire, on peut aussi rejoindre le bourg de Bretoncelles par le chemin empierré à D via Arrondeau).
- A 1km, au hameau de La Booz, prendre à G, direction la Noue Marion : magnifique point de vue. Puis suivre à D sur 800m le chemin qui devient herbu après la dernière maison.
- Au Centre Hippique de Montras, prendre à D.
- 500m plus loin, traverser la D620 pour prendre, en face la route qui va sur la Blosserie puis le Buisson. Puis, de nouveau la D620 à D et 100m plus loin encore à D vers les Aunais.
- Dans le hameau, prendre le 1er chemin de terre à G qui, 300m plus loin, au Bas de Jonville, devient goudronné. Dans le hameau tourner 2 fois à G pour remonter à la route à 200m. Au Stop, traverser la route et prendre en face le chemin goudronné qui devient bientôt empierré entre résineux et feuillus.
- Le chemin toujours évident sur 1,8km est généralement droit avec à mi-parcours un virage à D suivi bientôt d’un tourner à G. Plus loin, passage très boueux et tourmenté mais facile à repérer. Toujours suivre le double marquage VTT/balises Jaunes pour piétons.
- Juste après une grande allée, franchir la barrière et suivre ensuite le marquage sur un sentier qui serpente en s’appuyant sur une allée rectiligne.
- A environ 800m, on débouche sur une grande allée carrossable. Traverser en biais vers la D pour prendre le petit chemin qui la longe de l’autre côté et arrive à 150m à la barrière de sortie au lieu-dit Le Bois au Large. Prendre à G le chemin de terre qui devient goudronné à la prochaine maison. Continuer sur 1,1km.
- Au carrefour en "T", prendre la route à G sur 150m, hameau du Libérot. Tout droit au premier carrefour.
- Juste à la dernière maison, s’engager dans le chemin à D qui rentre dans les bois. Chemin évident, sur presque 1km.
- A un "T", tourner à D et traverser une allée rectiligne. Peu après cette allée, prendre à G un chemin dans les taillis, qui mène à la D920. Traverser.
- Environ 400m plus loin, prendre à D.
- Au carrefour suivant, continuer tout droit jusqu'au hameau de l’Hôtel Grosset.
- A la sortie du hameau, au poteau électrique, à G sur un chemin de terre qui débouche à 800m sur une petite route.
- A D, franchir le pont et prendre aussitôt le chemin de terre à G.
- Au STOP, traverser la D918, et 30m plus loin emprunter à D un long chemin herbu qui mène au bourg de Moutiers-au-Perche.
- A l’approche du bourg, à un embranchement à 3 dents, veiller à rester sur le chemin de G qui mène droit à l’église.
- Départ : Rémalard
- Arrivée : Moutiers-au-Perche
- Communes traversées : Rémalard, Dorceau, Bretoncelles, La Madeleine-Bouvet et Moutiers-au-Perche
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional du Perche
Manoir de Courboyer - Nocé, 61340 Perche-en-Nocé
Office du Tourisme Coeur du Perche
22, rue Marcel Louvel, 61110 Rémalard-en-Perche
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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