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Verneuil-sur-Avre

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Le sentier de grande randonnée 22, le GR® 22, est défini par la Fédération française de la randonnée pédestre ainsi : « du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris à la célèbre abbaye du Mont-Saint-Michel ».

À partir de Dreux, il fait plusieurs incursions allers-retours entre les départements d'Eure-et-Loir de la région Centre-Val de Loire et de l'Eure en Normandie. Il passe un peu par les Pays de la Loire, une première fois, juste avant d'arriver à Alençon où le sentier entre dans la Sarthe et une seconde fois, plus tard, brièvement dans la Mayenne.

Cette partie du GR® 22 relie d'est en ouest Verneuil d'Avre et d'Iton à Allières-Beauvoir située dans la Forêt Domaniale de Perseigne au coeur du Parc naturel régional Normandie-Maine.



Les 17 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    GR®22

    A partir d'ici, en partant vers l'est, on emprunte pour partie le GR22.
    Plus d'infos ici : https:/P/www.ffrandonnee.fr/randonner/sentiers/gr-22-chemin-vers-le-mont-saint-michel
  • Histoire

    Robert Giffard, promoteur de l'émigration percheronne au Canada français

    Fils de soldat, Robert Giffard naquit vers 1587 à Autheuil. Ses études finies et sa majorité atteinte, il s'installe comme apothicaire à Tourouvre. Il aurait connu l'apothicaire parisine Louis Hébert, 1er colon du Canada. De ce contact lui serait venu le désir de partir pour le Canada.
    Dès 1621, Giffard séjourne en Nouvelle-France, explorant la contrée, chassant et y faisant commerce. Revenu au pays en 1628, il se marie et repart seul au printemps de cette même année en qualité de chirurgien de la marine pour le compte d'une compagnie qui a reçu pour mission de peupler, défricher et cultiver le Canada.
    Après le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé en 1632 avec le roi d'Angleterre, qui affirme les droits de la France sur le Canada, Giffard organisera les concessions reçues de la comapgnie. Devenu seigneur de Beauport en 1634 il recrute une trentaine de colons percherons et s'installe sur son domaine. 
    A sa mort, en 1668, la colonie atteint 3 000 habitants.
  • Flore

    La tourbière de Commeauche

    Venez découvrir cette tourbière sauvegardée dans une clairière de la forêt de Réno-Valdieu. Sur 4 mètres d'épaisseur de tourbe se développe une flore très originale, caractéristique de ces milieux. Vous pourrez ainsi admirer une des plus grandes et des plus belles orchidées, l'epipactis des marais et profiter du ballet des libellules, nombreuses dans ces zones humides.

    La tourbière de Commeauche est une grosse éponge gorgée d'eau. A l'origine, une mousse particulière, la sphaigne, a formé la tourbe par accumulation. Ce gros tapis spongieux, parfois épais de 3 ou 4 mètres, s'est formé sur plusieurs siècles. Il donne au site un profil bombé. La tourbière, alimentée par une nappe profonde, sert de filtre épurateur naturel pour la Commeauche, rivière à truites située en contrebas

    Informations pratiques : Visites guidées uniquement.

    Visites guidées : Visites guidées : Association Faune et Flore de l’Orne. Tél. 02 33 26 26 62
    ou Conservatoire des espaces naturels de Normandie.Tél. 02 31 53 01 05

  • Histoire

    La Chartreuse du Valdieu

    Fondée en 1170 par Rotrou IV, comte du Perche, cette ancienne chartreuse a conservé des bâtiments du XVIIIème siècle comme le pavillon d’entrée en briques et, à droite, la chapelle des Dames. Les moines avaient choisi un endroit isolé et sauvage pour suivre la règle de Saint Bruno, empreinte de silence et d’austérité. Ce lieu était dénommé la « Vallée du Diable » ; ils le baptisèrent le « Val-Dieu ».

    Après le départ des Chartreux, en 1791, leur domaine fut mis en vente comme Bien National. Abandonnée, la chartreuse tomba en ruines et ne demeurent que les quelques bâtiments visibles de la route.

    L’ensemble est maintenant en de bonnes mains, le premier étang a été remis en eau et le lieu revit (propriété privée).

  • Flore

    Les grands arbres de la Gautrie

    Par décret du 6 septembre 1993, fut créée la « Série artistique du canton de la Gautrie », composée de deux parcelles contiguës 44 et 45. Cette mesure de classement visait à préserver un ensemble exceptionnel tout en permettant l’étude de l’évolution des arbres d’un point de vue sylvicole. L’origine de ce peuplement remonte aux premières années du règne de Louis XIV. Colbert initia la grande réformation de 1665, imposant aux forêts du Perche le régime de la futaie pour fournir à la marine royale les pièces de bois nécessaires à l’ossature des bateaux.


    De ce magnifique ensemble de chênes et hêtres âgés de 350 ans, pris comme référence dans les écoles forestières, il ne reste malheureusement que quelques spécimens remarquables. En effet, la tempête de 1999 a décimé ces arbres que les forestiers entretenaient avec passion pour notre grand plaisir. Les jeunes peuplements reprennent et l’avenir se prépare dans ce canton au sol propice aux grandes futaies de chênes et de hêtres.

  • Géologie

    Le Chêne d'Oxford

    Prenez le temps d'aller à la rencontre de ce grand monsieur !
  • Histoire

    La lisière Ouest de la forêt

    Le retour vers la Chapelle-Montligeon  suit la lisière de la forêt et la vallée de La Villette par un chemin superbe qui termine idéalement la randonnée.

    Les implantations carolingiennes et les dépendances du Valdieu.

    Différents lieux-dits remontent à l’époque carolingienne. Le Vaumenard, (en lisière), le hameau de Psot, appartenaient alors à l’abbaye parisienne de Saint-Germain-des-Prés et la région procurait à celle-ci une grande partie de ses revenus.

    Après la fondation de la chartreuse du Val-Dieu en 1170, nombre de fermes locales versaient des redevances annuelles aux moines.

  • Petit patrimoine

    La ligne du Tram

    Achevée en 1913-1914, une ligne de tramways à vapeur reliait Mortagne à La Loupe en 2h40 min. Elle passait au pied du bourg de Saint-Mard-de-Réno, se dirigeait ensuite vers La Chapelle-Montligeon avant de traverser la forêt et d’en sortir vers l’est à Saint-Victor-de-Réno. Après diverses vicissitudes la ligne fut fermée en 1935.

    Le randonneur pourra voir les restes de la gare de La Chapelle-Montligeon et quelques ouvrages d’art (Ponts à tablier métallique) près du plan d’eau ou à l’orée de la forêt. (voir Cahier Percheron N° 192).

  • Histoire

    La-Chapelle-Montligeon

    La Chapelle-Montligeon : Le bourg pourrait tirer son nom d’un « mont des légions » situé à proximité. Depuis 1911, la basilique Notre-Dame domine le village. Classée « Monument Historique », elle vaut d’être visitée autant par la majesté de ses proportions que pour sa décoration intérieure. Elle a été construite en 15 ans par la volonté de l’abbé Buguet et le sanctuaire est le siège de l’Oeuvre Expiatoire dont le but est la délivrance des âmes délaissées du Purgatoire.

    L’église Saint Pierre : église paroissiale d’apparence modeste, elle a été élevée à la Renaissance. Sa nef est percée, côté sud, de fenêtres d’un gothique flamboyant. On remarquera la voûte lambrissée peinte, le maître-autel en bois (XVIIIe s.), des fonts baptismaux en pierre (XVe s.), et un vitrail composé de fragments remontés (XVIe s.).

    La place du village est charmante avec son bassin d’eau central. On trouvera des tables de pique-nique au Plan d’eau à proximité immédiate du bourg.

  • Histoire

    Synthèse communale

  • Flore

    La forêt domaniale de Réno-Valdieu

    Comme ses voisines, elle est une relique de l’immense forêt originelle dite « Silva Pertica ». Elle a d’abord appartenu à de grandes familles, puis aux différents comtes du Perche. En 1170, Rotrou IV fait don aux Chartreux d’un grand canton de la forêt de Réno qui prend le nom de Valdieu et que les moines garderont jusqu’à la Révolution. Le reste de la forêt est successivement comtale, royale, puis domaniale.

    Longtemps traitée en taillis, elle est, depuis le milieu du 17ème siècle, gérée progressivement sur le principe de la futaie, majoritairement peuplée de chênes et de hêtres. Ce qui la rend spectaculaire.

    A l’automne, elle fait le bonheur des chercheurs de champignons.

  • Flore

    Le hameau du Courthenou et la forêt domaniale

    En enclave dans la forêt, ce charmant hameau avait autrefois sa vie propre due à l’éloignement relatif du bourg.

    Après le hameau, se découvre la forêt domaniale de Réno-Valdieu.

    Forêt domaniale de Réno Val-Dieu

    Comme ses voisines, elle est une relique de l’immense forêt originelle dite « Silva Pertica ».

    Elle a d’abord appartenu à de grandes familles, puis aux différents comtes du Perche. En 1170, Rotrou IV fait don aux Chartreux d’un grand canton de la forêt de Réno qui prend le nom de Valdieu et que les moines garderont jusqu’à la Révolution. Le reste de la forêt est successivement comtale, royale, puis domaniale.

    Longtemps traitée en taillis, elle est, depuis le milieu du 17ème siècle, gérée progressivement sur le principe de la futaie, majoritairement peuplée de chênes et de hêtres et le résultat est spectaculaire.

    A la saison, elle fait le bonheur des chercheurs de champignons.

     

  • Flore

    Forêt domaniale de réno-Valdieu

    La forêt domaniale de Réno-Valdieu est une relique de l’immense "Silva Pertica" gallo-romaine. Issue de la réunification, à la Révolution, de la forêt de "Val-Dieu", ex-propriété du monastère des Chartreux, et de la forêt dite "de Réno", cette majestueuse futaie s'étend sur plus de 1.600 ha au cœur du Parc naturel régional du Perche.

    La forêt occupe un plateau qui s'abaisse du nord au sud. Elle est composée principalement de Chêne sessile en mélange avec du Hêtre. Les résineux (Pin sylvestre, Pin laricio, Douglas) occupent principalement les versants sableux. 

    Site classé pour la beauté de ses paysages, la forêt se caractérise par de magnifiques "futaies cathédrales" visibles depuis la plaine.

    La forêt domaniale de Réno-Valdieu est avant tout une forêt de production reconnue pour l'exceptionnelle qualité de son Chêne sessile. Largement majoritaire, le Chêne constitue l'essence prioritaire, accompagné par le Hêtre, de la gestion sylvicole. La régénération est essentiellement naturelle pour profiter de la qualité du chêne local, avec une sylviculture en futaie régulière. Quelques beaux peuplements de pin sylvestre et de douglas sont aussi conservés.

  • Histoire

    Le château de Maison-Maugis et la chapelle St-Nicolas

    Le château est construit en pierre blanche. Il se compose d'un vaste corps de logis rectangulaire à haut pignon, flanqué d'un côté par une tour, et de l'autre par une tourelle en encorbellement (cylindrique). La toiture repose sur des modillons de pierre. A noter le petit fronton triangulaire au-dessus de la baie centrale.

    La grille de fer forgée date du XVIIIe siècle et porte les armes de Pierre Antoine de Fontenay, propriétaire du château en 1710 et d'Élisabeth de Drouillin devenue sa femme en 1720. La cour est encadrée de deux pavillons couverts « à la Mansart », dit aussi style Louis XIV, auxquels s'appuient à chaque extrémité une tourelle placée en sentinelle sur le chemin.

    Certaines parties du château sont classées M.H : la façade, la toiture du château et des communs, le portail d'entrée et la grille, les caves, l'allée d'accès et le potager. Le château n’est pas visitable ; le jardin est ouvert au public lors des Journées Européennes du Patrimoine. La propriétaire, artiste peintre, ouvre également son atelier aux visiteurs.

  • Flore

    Trésors mycologiques

    Bellême est un paradis pour mycologues. La forêt cache un grand nombre de variétés de champignons qu'ils soient comestibles ou non. D'ailleurs, une association organise de puis 1952 les Mycologiades Internationales de Bellême, qui permettetn aux scientifiques comme aux profanes d'assister à des conférences et des sorties mycologiques.
    Plus d'informations sur : www.mycologiades.com
  • Point d'eau

    Étang de la Herse

    L'étang de la Herse, qui offre une agréable promenade, a été aménagé en 1780. Lespêcheurs peuvent y pratiquer leur passion dans le calme et la tranquilité du lieu
  • Flore

    Le chêne de l'école

    En 1927, ce chêne a été dédié à l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts dont il tire son nom.
    Il s'agit d'un chêne Cécile né en 1666 (sous le règne de Louis XIV) qui a donc plus de 350 ans et qui force l’admiration, avec une circonférence à hauteur d'homme de 4,55 mètres et  42 mètres de hauteur.
    Hauteur à la couronne de 22 mètres, volume total en bois de 36 m3, volume du fût 29 m3.


Description

Vous retrouverez sur cette page l'ensemble des services et points d'intérêt qui jalonnent le GR® 22.

Bonne randonnée dans le Perche sur le GR® 22 !
  • Départ : Verneuil d'Avre et d'Iton
  • Arrivée : Allières-Beauvoir
  • Communes traversées : Verneuil-sur-Avre, Pullay, Les Barils, Saint-Christophe-sur-Avre, Gournay-le-Guérin, Chennebrun, Armentières-sur-Avre, Beaulieu, Saint-Maurice-lès-Charencey, Normandel, Moussonvilliers, Marchainville, L'Hôme-Chamondot, Moulicent, Malétable, Tourouvre, Autheuil, Feings, Saint-Mard-de-Réno, La Chapelle-Montligeon, Maison-Maugis, Saint-Victor-de-Réno, Courcerault, Colonard-Corubert, Saint-Ouen-de-la-Cour, Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, Eperrais, Le Gué-de-la-Chaîne, Origny-le-Butin, La Perrière, Montgaudry, Contilly et Aillières-Beauvoir

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Il est conseillé de suivre les balises tout le long de votre randonnée et de vous munir du topo-guide de la FFRandonnée. Vous trouverez aussi des informations sur MonGR.fr.

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