Les 5 patrimoines à découvrir
- Histoire
Le manoir de Vaujours - XVIe
Vaujours est l’un des manoirs les plus emblématiques du Perche (inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1948). Son logis, dû probablement à Jehan Auvé, vers 1540, offre une façade en bel appareil de pierre faisant écho aux modèles de la Renaissance ligérienne.
La maison seigneuriale s’organise autour d’une cour jadis enclose de fossés et pont-levis. Trois des quatre tours qui cantonnaient le mur d’enceinte ont été conservées.
La tour, à droite du portail d’entrée, servait de pigeonnier (fuie) alors que celle en pendant était à usage d’habitation. Côté jardin une haute tour avec tourelle en encorbellement flanque la façade. Elle contient un escalier en vis donnant accès à la chambre haute du logis surélevé.
Jehan Auvé est né à la fin du XVe siècle dans l’une des plus anciennes familles féodales du Perche. Le seigneur de Vaujours était l’un des cents Gentilhommes de l’Hôtel du Roi. En 1558 il est dit « maître d’hôtel ordinaire » d’Henri d’Albret, roi de Navarre.
Le domaine de Vaujours, propriété de la même famille jusque vers 1760 fut acquis par le philosophe Helvétius, seigneur de Voré. Propriété privé, ne se visite pas.
- Histoire
Château de Guibault
Ce château a été construit au début du XIXe siècle. Son architecture de pierre blanche est caractéristique du style Directoire.
A la fin du XIXe siècle le château est la propriété d’un certain Ludovic Lechanteur qui avait épousé Eugénie Labille, cousine d’Edmont de Goncourt, qui mentionne dans son Journal en 1889 les souvenirs de celle-ci conscernant l’enfance d’Octave Mirebeau à Rémalard.
- Histoire
Le château de Voré - XVIIe
Bâti vers 1685 en pierre de taille « à la moderne » d’après les dessins d’Hardouin-Mansart, le château de Voré fut acquis en 1719 par Louis Fagon, intendant des Finances, fils du célèbre médecin de Louis XIV. De style classique le logis en pierre blanche se compose d’un corps central encadré de deux ailes latérales en retour. Le tout est couvert d’un comble brisé « à la Mansart » percé d’une suite de lucarnes. Fermée par une grille en fer forgé la cour d’honneur est cernée de fossés (sauts-de-loups).
Un ensemble de communs, un pavillon octogonal, dit « de Madame Helvétius », un parc à l’anglaise et une ancienne tuilerie viennent compléter le domaine.
En 1743, Voré devint propriété de Claude-Adrien Helvétius (1715-1771), ami de Voltaire et de Diderot, qui en fit sa résidence favorite. Fermier Général par la faveur de la reine Marie-Leczinska, Helvétius épousa en 1751 la comtesse de Ligniville d’Autricourt qui l’incitera à habiter Voré. Il y séjournera huit mois de l’année, gérant le domaine et se consacrant à la littérature. Il écrira à Voré ses principales œuvres dont son essai « De l’Esprit », paru en 1757 sans nom d’auteur. L’ouvrage dans lequel Helvétius exposait ses théories philosophiques fit scandale : dénonçant les abus des courtisans, il appelait à des réformes sociales qui soulevèrent l’indignation de la famille royale et des Grands.
Mettant en application ses principes de générosité, Helvétius s’est employé à soulager la misère des paysans en créant des ateliers (dentelle au point d’Alençon, bonneterie). Il voulut même installer de hauts-fourneaux mais se heurta à la farouche opposition des maîtres de forge de la contrée.
A sa mort, le 26 décembre 1771, Helvétius laissa deux filles. La cadette, héritière de la terre de Voré, épousa en 1772 le comte d’Andlau. Les descendants du philosophe habitent toujours le château.
Cette propriété privé ne se visite pas. - Histoire
Eglise Saint-Germain-d'Auxerre
Saint-Germain d’Auxerre est un saint gallo-romain qui vécut au début du Ve siècle. Légat du pape Célestin 1er en Grande-Bretagne il y consacra Saint-Patrick, apôtre des Irlandais.
L’église est, comme beaucoup d’églises du Perche, de structure romane (XIIe siècle) dont il reste la façade occidentale avec son porche à double archivolte, la nef et l’abside semi-circulaire. La tour du clocher de plan carré fut construite au XIVe siècle et couverte au XVIIe siècle d’une toiture en dôme à pans et surmontée d’un campanile. A la Renaissance (XVe et XVIe siècles) la nef a été agrandie de deux bas-côtés, celui du sud formant un alignement de cinq pignons où les gargouilles semblent prendre naissance dans les contreforts.
A l’intérieur la nef est couverte d’une charpente lambrissée en berceau. Un buffet d’orgue néo-gothiqe de 1856 habille un instrument restauré en 1990 et sur lequel sont régulièrement donnés des récitals. De belles statues en bois polychromes des XVIe et XVIIe siècles et des tableaux du XVIIIe siècle ornent également cet intérieur.
Enfin, peut être admirée une belle série de vitraux signés Charles Lorin (célèbre maître-verrier chartrain), installés à la fin du XIXe siècle. Dans le bas-côté nord se trouve, par exemple, un vitrail mémoriel qui rend hommage aux soldats de Rémalard tombés sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale. Ce vitrail remarquable n’est malheureusement pas signé.
- Histoire
Guide de visite
Guide de visite réalisé par l'Office de Tourisme disponible ICI
Description
- Prendre à gauche un chemin montant, empierré et herbeux, qui rejoint le chemin goudronné de Malitourne. Descendre à droite. Arrivé au bas du hameau, monter pour gagner la Danserie. Après un passage humide et caillouteux, virer sur gauche (virage à angle droit). Franchir à gué un petit ruisseau et gagner la VC 9.
- A droite sur 100 m. Figny.Monter par un chemin creux pour rejoindre la VC 6. A gauche sur 20 m. Descendre à droite vers la Broudière, puis Vauperdu. Arrivé au hameau, prendre à droite par un chemin forestier. Descendre pour gagner le Moulin, puis le manoir de Boiscorde.
- Revenir sur ses pas et remonter en suivant la lisière du bois. Au hameau du Jarrier, descendre pour rejoindre le Pont puis la D 11.
- A gauche sur 75 m. Prendre la D 611 à droite, direction le Mage (montée régulière).
- Au sommet de la côte, bifurquer à droite et suivre en sous-bois un beau chemin très long qui, par le Rond de Blandé, traverse le Bois de Voré et aboutit à la D 920.
- Traverser la départementale et prendre en face la VC 5, bordée de Tilleuls. descendre par Serriet. Château de Guibaut. A Rone, prendre à droite.
- A La Chenaye, descendre à droite vers Garambourg. A l'intersection en Y, virer à gauche et descendre un beau chemin creux. Franchir un ruisseau à gué. Remonter par un chemin en herbe, puis empierré, qui débouche sur la VC 7.
- Monter à gauche la VC 7 sur 200 m. Bifurquer à droite par les Aubées. Virer 2 fois à gauche, traverser 2 bosquets et suivre un long chemin herbeux jusqu'à La Bretonnerie.
- Couper la D 920. Retour par la rue de la Bretonnerie (rue du cimetière),et au "stop" de la gendarmerie, prendre à droite.
- Départ : Rémalard (Rémalard-en-Perche)
- Arrivée : Rémalard (Rémalard-en-Perche)
- Communes traversées : Rémalard, Boissy-Maugis, Le Mage, Dorceau et Moutiers-au-Perche
Météo
Profil altimétrique
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional du Perche
Manoir de Courboyer - Nocé, 61340 Perche-en-Nocé
Office du Tourisme Coeur du Perche
22, rue Marcel Louvel, 61110 Rémalard-en-Perche
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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