La fontaine de Montperthuis

Le site de l’Éperon a été le premier site classé de l’Orne le 22 août 1932 au titre des sites et monuments naturels de caractère. L’ensemble est bordé par des pins maritimes et se compose de l’église Notre-Dame du Rosaire et du cimetière. En longeant le promontoire, vous découvrirez un des plus beaux panoramas du Perche qui s’ouvre sur le Saosnois et le Perche. Ce site naturel était un lieu propice pour la défense du Perche. Les seigneurs y ont érigé une forteresse dès le XIème siècle avant que celle-ci ne soit démantelée par les anglais en 1429. L’église était la chapelle du château et conserve quelques vestiges romans : vitraux, tour du clocher et ancien porche aujourd’hui muré. Le bourg, du site de l’Éperon au chemin du jeu de boules, a ensuite été inscrit en 1977.

Le Perche, un territoire de contrastes entre Normandie et Beauce !

L’image forte des paysages du Perche se nourrit d’abord de son opposition radicale

à celle des plateaux beaucerons ou de la plaine de Mamers...consulter la table pour en apprendre davantage...

Maçonnée en 1982, cette fontaine est l’une des sources du ruisseau du Montperthuis, affluent de l’Orne

saosnoise. Elle est dédiée à Saint-Julien, premier évêque du Mans, illustre par ses nombreux miracles.

Le plus mémorable étant celui qu’il fit, lorsque, ayant vu les habitants de la ville privés d’eau, s’adressant à

Dieu, il lui demanda qu’une fontaine d’eau vive jaillisse à l’endroit où il avait planté son bâton pastoral.

Maçonnée en 1982, cette fontaine est l’une des sources du ruisseau du Montperthuis, affluent de l’Orne saosnoise. Elle est dédiée à Saint-Julien, premier évêque du Mans, illustre par ses nombreux miracles. Le plus mémorable étant celui qu’il fit, lorsque, ayant vu les habitants de la ville privés d’eau, s’adressant à Dieu, il lui demanda qu’une fontaine d’eau vive jaillisse à l’endroit où il avait planté son bâton pastoral.

Grâce à l'artisanat du filet brodé et perlé qui occupait de nombreuses femmes du village, La Perrière connuy une importante renommée du milieu du XIXe siècle à l'entre-deux guerres. En effet, les marchands-fabricants de filets perriérois fournissaient entre autre de célèbres maisons de couture parisiennes comme la maison Poiret dans les années 1910.

« Sur le pas des portes, de vieilles femmes, aux cheveux bien tirés sous le petit bonnet, sont installées devant un coquet guéridon rond, muni en son centre, d’une pointe, à laquelle on fixe l’ouvrage. Ainsi équipée, tout en causant, la ménagère travaille activement, s’interrompant à peine pour jeter, par-dessus ses lunettes, un rapide coup d’œil au passant ; et toujours inlassable, la navette marche et se trémousse, exécutant avec une incomparable prestesse ces jolis filets si prisés de nos jours » écrivait en 1914 René Gobillot, alors conservateur du musée des Beaux- Arts de Chartres.