La Maison de Maugis
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Maison-Maugis

La Maison de Maugis

Forêt
Histoire et patrimoine
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Cette boucle nous emmène à travers bois, et offre de belles surprises patrimoniales. Maison-Maugis est un petit bijou situédans un havre de paix que ce chemin va vous faire découvrir !
Une variante (pouvant réduire le parcours de 1km) est aussi possible.
Circuit possible également à VTT et VTC.

Cette boucle commence près du pont sur la Commeauche, traverse le bourg jusqu’au château pour emprunter un chemin qui longe ses jardins et rejoindre le GR®22 que l’on suit le long d’un magnifique chemin forestier. Le retour serpente le long du coteau qui borde la vallée dans un paysage de bocage où alternent champs et vergers. Dans le bourg, un petit détour s’impose jusqu’à l’église Saint-Nicolas où un vitrail du 16e siècle et un ensemble « autel-retable-tabernacle-tableau » du 17e siècle méritent la visite.


Les 6 patrimoines à découvrir

  • ©Coeur du Perche
    ©Coeur du Perche - admin-pnrp
    Histoire

    Une stèle commémorative

    Cette stèle a été érigée sous la plaque du Monument aux morts à la mémoire de quatre victimes :

    Originaires de Maison-Maugis, les deux frères Zagrodzki appartenaient à la 2ème division blindée du Général Leclerc ; le Lieutenant Michel Zagrodzki a été tué le 10 août 1944 lors de la bataille de Normandie et enterré à Mézières-sous-Ballon (Sarthe), et son frère, l'aspirant Jean Armand Zagrodzki, deux semaines plus tard à Jouy-en-Josas dans les Yvelines, et enterré à Saint-Rémy les Chevreuses (Yvelines).

    Marcel Champion et son épouse Camille habitaient « La Galaisière » à Maison-Maugis au début de l'Occupation. Marcel exerçait la profession de facteur à Boissy-Maugis, tandis que sa femme tenait une petite pension de famille. Ils s’engagèrent très tôt dans la Résistance. Leur destin bascule à la fin de l'hiver 1942. Le 3 mars, des inspecteurs de la police judiciaire de Paris se présentent à leur domicile, au lieu-dit « La Galaisière » à la recherche d’un militant communiste de Gennevilliers, Henri Colin, dont ils ont retrouvé la trace dans le Perche. Ce dernier avait trouvé asile à « La Galaisière » depuis plusieurs mois. Marcel et Camille Champion sont arrêtés et conduits à la gendarmerie de Rémalard, avant d'être transférés à Paris et séparés, pour être interrogés. Ils se retrouvent le 24 août 1942 au fort de Romainville, mais pour peu de temps. Marcel fait partie des otages désignés pour les représailles de l’attentat du Grand Rex : il est fusillé le 21 septembre à 9 h 40 au Mont-Valérien. Camille sera déportée à Auschwitz-Birkenau par le convoi du 24 janvier 1943 au départ de Compiègne au début de l'année 1943. Camille Champion, matricule n° 31656, y trouve la mort le 4 mai 1943.

  • Moulin et lavoir sur bief de la Commeauche
    Moulin et lavoir sur bief de la Commeauche - admin-pnrp
    Petit patrimoine

    Le moulin

    Le moulin est aujourd'hui une propriété privée (propriété du château). C'est un établissement industriel aujourd’hui désaffecté, construit au XIXe siècle, destiné à la production de farine. Le bâtiment se situe sur un canal de dérivation de la Commeauche. Il se compose d'un bâtiment d'eau, d'un atelier de fabrication, d'un magasin industriel, d'un espace de stockage, d'un logement, de parties agricoles (étable à chevaux, étable à vaches) et d'une cour.

    Le bâtiment d'eau et l'atelier sont réunis dans un même corps de bâtiment à deux étages carrés surmontés d'un étage de comble, en brique, et couverts d'ardoises et de tuiles plates. Le toit est à long pan.

    Dans les dernières années de fonctionnement, la machinerie a été modernisée : une turbine avait été installée à la place de la roue en bois, ainsi le moulin alimentait le château en électricité.

    Jadis, il existait des moulins quasiment dans toutes les communes. Au Moyen-Age, ces moulins ont joué un grand rôle parmi les droits féodaux. C’était un monopole seigneurial que l'on désignait sous le nom de « moulin banal ». Tout le blé récolté dans l'étendue d'une seigneurie devait y être moulu (farine mais aussi tout ce qui a été écrasé dans ces moulins) et faisait l’objet d’une redevance « la moute ».

    Au XIXe siècle, on appelait « moulins à blanc » ceux qui n'écrasaient que du blé, et « moulins à bis », ceux qui fournissaient une farine de seigle ou de blé et seigle mélangés. Le pain bis valait un peu moins cher.

    Concernant Maison-Maugis, nous savons qu’il y avait déjà un moulin au XIIIe siècle,  qui était propriété de l'abbaye de la Trappe. De plus, un moulin est aussi attesté au XVIIIe siècle, et dépendait du château de Maison-Maugis.

    En 1809, le moulin produisait quotidiennement 4 quintaux de farine.

    En 1848, le moulin comprenait une lavanderie, une laiterie, un cellier, une étable à chevaux et deux porcheries. Le fonctionnement du moulin est alors réglementé par le décret du 25 juillet 1849.

    Un magasin industriel est construit vers 1930. La production est alors contingentée à 12.000 quintaux. Vers 1950, le moulin employait alors 4 personnes. L'activité cesse vers 1960. Les derniers exploitants étaient la famille BOUSCAUT.

  • Choeur de l'église©Cdc Coeur du Perche
    Choeur de l'église©Cdc Coeur du Perche
    Histoire

    L'église Saint-Nicolas

    La présence religieuse à Maison-Maugis date de l’époque carolingienne. La paroisse est connue depuis plus de mille ans. Saint Nicolas était très populaire au Moyen-Age. On raconte que, évêque en Turquie, il aurait sauvé des enfants qui allaient se faire dévorer. L’église de Maison-Maugis est la seule dans le Perche à honorer Saint-Nicolas.

    L'église a été bâtie à la fin du XIe siècle par les moines de l’opulente abbaye normande de Saint-Evroult.

    Au-dessus d'une corniche classique, le fronton supérieur à colonnes et voûtes comporte une niche occupée par une statue de Saint-Nicolas.

    La nef est très grande pour une petite église de village, ce qui fait dire qu’il s’agissait probablement d’une église de pèlerinage. Il existait une chapelle Saint-Fiacre sur le côté sud dédiée au  pèlerinage. Le cimetière se situait aussi de ce côté sud.

    Document réalisé par l'Office de Tourisme disponible ICI.

  • ©Coeur du Perche
    ©Coeur du Perche
    Histoire

    L'allée de marronniers, classée Monument Historique

    Cette allée est classée au titre des Monuments Historiques. Elle a été plantée en 1805 avec des marronniers importés du Mexique, qui constituaient à l’époque des essences totalement exotiques. Initialement, cette allée était un accès privé qui permettait de relier le château à l’ancienne route desservant le hameau de Francvilliers et les anciennes forges, dans la vallée de l’Huisne.

    L’actuelle route de Mortagne, construite en 1840, coupe aujourd’hui cette allée  mais à Francvilliers on retrouve les deux pavillons construits pour marquer l’entrée du fief de Maison-Maugis. Une des grilles d’entrée se trouve toujours là-bas, l’autre grille est celle qui ferme actuellement la cour du château.

    Lorsque la route de Mortagne a été construite les châtelains de l’époque ont voulu assurer leur tranquillité en fermant l’allée de marronniers. Mais les pouvoirs publics ont considéré que, depuis 30 ans, ce chemin était devenu d’usage public. D’importantes batailles judiciaires ont été engagées, et perdues par les propriétaires du château. Il a été établi que le chemin serait public ; par contre les contre-allées plantées de marronniers resteraient propriété privée du château, avec la charge de leur entretien notamment. (Visite journées du patrimoine : attention à respecter la propriété privée de la contre-allée, au niveau du stationnement notamment).

  • Château de Maison-Maugis©Coeur du Perche
    Château de Maison-Maugis©Coeur du Perche - admin-pnrp
    Histoire

    Le château de Maison-Maugis et la chapelle St-Nicolas

    Le château est construit en pierre blanche. Il se compose d'un vaste corps de logis rectangulaire à haut pignon, flanqué d'un côté par une tour, et de l'autre par une tourelle en encorbellement (cylindrique). La toiture repose sur des modillons de pierre. A noter le petit fronton triangulaire au-dessus de la baie centrale.

    La grille de fer forgée date du XVIIIe siècle et porte les armes de Pierre Antoine de Fontenay, propriétaire du château en 1710 et d'Élisabeth de Drouillin devenue sa femme en 1720. La cour est encadrée de deux pavillons couverts « à la Mansart », dit aussi style Louis XIV, auxquels s'appuient à chaque extrémité une tourelle placée en sentinelle sur le chemin.

    Certaines parties du château sont classées M.H : la façade, la toiture du château et des communs, le portail d'entrée et la grille, les caves, l'allée d'accès et le potager. Le château n’est pas visitable ; le jardin est ouvert au public lors des Journées Européennes du Patrimoine. La propriétaire, artiste peintre, ouvre également son atelier aux visiteurs.

  • ©Coeur du Perche
    ©Coeur du Perche - admin-pnrp
    Flore

    Forêt domaniale de réno-Valdieu

    La forêt domaniale de Réno-Valdieu est une relique de l’immense "Silva Pertica" gallo-romaine. Issue de la réunification, à la Révolution, de la forêt de "Val-Dieu", ex-propriété du monastère des Chartreux, et de la forêt dite "de Réno", cette majestueuse futaie s'étend sur plus de 1.600 ha au cœur du Parc naturel régional du Perche.

    La forêt occupe un plateau qui s'abaisse du nord au sud. Elle est composée principalement de Chêne sessile en mélange avec du Hêtre. Les résineux (Pin sylvestre, Pin laricio, Douglas) occupent principalement les versants sableux. 

    Site classé pour la beauté de ses paysages, la forêt se caractérise par de magnifiques "futaies cathédrales" visibles depuis la plaine.

    La forêt domaniale de Réno-Valdieu est avant tout une forêt de production reconnue pour l'exceptionnelle qualité de son Chêne sessile. Largement majoritaire, le Chêne constitue l'essence prioritaire, accompagné par le Hêtre, de la gestion sylvicole. La régénération est essentiellement naturelle pour profiter de la qualité du chêne local, avec une sylviculture en futaie régulière. Quelques beaux peuplements de pin sylvestre et de douglas sont aussi conservés.


Description

  1. Depuis le parking (tables de pique-nique ), près du pont et de la rivière de La Commeauche, prendre à droite pour traverser le village. Dans un renfoncement, après la Mairie, se trouve le monument aux morts et une stèle commémorative de victimes de la Seconde guerre mondiale. Il est possible de prendre la première rue à gauche en suivant le bief pour aller jusqu’au moulin et ensuite revenir sur ses pas et poursuivre la traversée du village par la gauche. Dépasser le château et l’église Saint-Nicolas pour aller admirer la fameuse allée de Marronniers.
  2. Revenir sur ses pas et, après le jardin potager du château, prendre à gauche le chemin goudronné « La Galaisière» qui monte le long du jardin privé du château. A la fin du goudronnage, empruntez le chemin à droite : suivre le balisage (blanc et rouge) du GR®22. Après environ 100 m le chemin continue, à gauche, en traversant les bois de la Tuilerie avant d’entrer dans la forêt domaniale de Réno-Valdieu.
  3. Au grand carrefour il faut prendre le grand chemin forestier à droite que l’on suit sur 700m environ. On passe alors devant un poteau signalant vers la droite, LA VARIANTE (raccourcissant de 1 km). Pour rester sur la boucle principale, il suffit d'ignorer cette indication et de continuer toujours sur le grand chemin forestier pendant 400 m environ jusqu’à un second poteau de signalétique qui indique la direction du chemin de retour : un petit sentier qui serpente entre les arbre vers le fond du vallon.
  4. Ce sentier nous conduit au hameau du Haut-Chêne. Prendre la rue à droite et 25 m plus loin, au carrefour, laisser la petite route goudronnée qui descend sur la gauche et traverser pour prendre le sentier en face sur 400 m environ.
  5. Au goudron, on prend à droite la petite route qui dessert l’Emière. On quitte cette route avant d’arriver à l’Emière (demi-tour donc si on arrive devant des grilles). Dans un virage à droite, prendre à gauche le chemin ombragé indiqué par un panneau de signalétique.
  6. On suit ce sentier qui chemine à flanc de coteau en profitant des paysages sur la vallée au hasard des trous laissés dans les haies. Bien suivre le balisage jaune qui nous guide doucement vers Maison-Maugis.
  7. Ici le sentier rejoint le GR®22 que l’on a emprunté à l’aller. Le suivre en prenant sur la gauche. Au bout de 500 m, une fourche et un panneau de signalétique. On laisse filer le GR22 sur la droite et on s’engage sur la branche de gauche de la fourche. Une descente assez raide nous conduit au quartier de La Montagne.
  8. Au mur du château prendre à gauche puis à droite pour revenir au Parking de la Mairie.
NB : Maison-Maugis, châtellenie du comté de Corbon dès le XIe siècle, fut longtemps un site castral contrôlant la vallée de la Commeauche pour les comtes du Perche. A la Renaissance le bailli de Longny en fit une élégante résidence campagnarde que les propriétaires successifs n’ont cessé d’embellir.
  • Départ : Maison-Maugis (Cour-Maugis-sur-Huisne)
  • Arrivée : Maison-Maugis (Cour-Maugis-sur-Huisne)
  • Communes traversées : Maison-Maugis et Saint-Victor-de-Réno

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Entre ❺ et ❻ la circulation sur les 400m de la D 291 nécessite de la prudence.

Lieux de renseignement

Maison du Parc naturel régional du Perche

Manoir de Courboyer - Nocé, 61340 Perche-en-Nocé

http://parc-naturel-perche.frinfo.tourisme@parc-naturel-perche.fr02 33 25 70 10

Office du Tourisme Coeur du Perche

22, rue Marcel Louvel, 61110 Rémalard-en-Perche

http://tourisme.coeurduperche.comtourisme@coeurduperche.fr02 33 73 71 94

Accès routiers et parkings

Départ et arrivée sur le parking, près du pont sur la Commeauche, à l’entrée du village en venant de Boissy-Maugis par la D 111.

Stationnement :

Parking près du pont de la Commeauche.

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